
Bientôt des plaques d’immatriculation roses sur certains véhicules
L’association 40 Millions d’automobilistes a révélé lors de son émission « En roue libre » que les plaques de certains véhicules deviendront roses l’année prochaine. Cela permettra de limiter les fraudes et les erreurs administratives liées aux plaques des véhicules neufs.
Chaque année, ce sont plus de 460 000 véhicules qui circulent en France avec une immatriculation provisoire « WW ». Un chiffre conséquent, qui met en lumière les failles d’un système devenu difficile à contrôler, qui pousse à des problématiques spécifiques.
Trop proches visuellement des plaques définitives, ces immatriculations temporaires continuent parfois de circuler bien au-delà de leur date limite de validité, entraînant erreurs administratives, contraventions mal adressées et incompréhension chez les automobilistes.
Les plaques vireront au rose début 2026
Pour répondre à ces dérives, 40 Millions d’automobilistes révèle une évolution concrète avec une nouvelle plaque WW au design revu. Son principal changement ? Une couleur rose inédite, bien plus visible que les actuelles plaques blanches. À cela s’ajoute une date de validité clairement affichée, permettant un contrôle rapide, sans ambiguïté.
« Avec cette innovation, nous mettons fin à un vide administratif qui pénalisait injustement les automobilistes. Cette plaque, simple mais efficace, protège les usagers et simplifie le travail des forces de l’ordre, en rétablissant une transparence indispensable sur nos routes », explique Pierre Chasseray, délégué général de l’association.
Limiter les fraudes et erreurs administratives
En renforçant la lisibilité des plaques provisoires, cette mesure vise à restaurer la confiance des usagers, tout en réduisant les fraudes et les erreurs qui plombent actuellement le dispositif. Ces plaques provisoires, valables entre quatre et six mois, sont destinées aux véhicules neufs ou importés en attente de leur immatriculation définitive.
Mais dans les faits, rien ne permet aux forces de l’ordre, ni aux autres usagers, de savoir si la plaque est encore valable. Et le problème ne s’arrête pas là. Le nombre limité de combinaisons disponibles impose une réattribution rapide des numéros, en moyenne tous les 14 mois. Résultat, certains conducteurs reçoivent des amendes qui ne leur sont pas destinées.
« Certains automobilistes respectueux de la loi se retrouvent à payer le prix fort pour d’autres qui circulent dans l’illégalité. Ce genre de dysfonctionnement mine la confiance dans le système d’immatriculation et alimente un sentiment d’injustice », dénonce Philippe Nozière, président de l’association 40 millions d’automobilistes.
Source : MSN